"world is..."

-bonjour
-bonjour
-j'aime beaucoup cet endroit
-alors tu as fini par le retrouver
-oui

Elle hurlait, fort, vraiment fort…mais je ne l’entendait pas…je le lisait sur ses traies…dans ses yeux…dans ses larmes.
La douleur défigurait son visage, la tristesse se lisait dans chacun de ses gestes, la détresse aussi…pas la colère.
Arrivant à cette étrange conclusion, mon regard se remplie d’une immense tendresse, goutte dans un océan de désespoir, et par mon cœur peu à peu, une chaude douleur contamina mes veines.
Je devinais facilement qu’elle aurait aimé être en colère..me détester. Et je n’entendais même pas ses cris.

Deux personnes en haut d’un immeuble. Au Milieux d’un orage, d’une tempête. C’est assez classique comme scène dans le cinéma, l’émotion…la violence des éléments. Non vraiment, niveau potentiels dramatique c’est génial.
Mais tellement utilisé, tellement culte…
Elle, cheveux bleue, yeux vert, trempée, autant par les larmes que par la pluie, hurlait.
Lui, cheveux rouge, yeux bleu, d’une immobilité étrange, la fixait, étonnement dépourvu de toute énergie.
Autour d’eux, la pluie cinglait, le vent hurlait, les flash de lumière se démultipliait.
Lui s’avança vers elle, dans un mouvement lent, sans sembler être atteint par la violence du vent. Dans un mouvement tout aussi lent calculé, tandis que bleue reculait, faisant des gestes violents pour le chasser, il l’emprisonna de son étreinte.
Ses poings frappait son torse, les hurlement s’affaiblir tandis que sa bouche se déformait en une moue, que sa voie se brisait. Passant le cap, ou l'on ne peux plus crier.

Aux milieux du vent qui hurle…de la pluie qui frappe…du tonnerre…ses mots se détachèrent distinctement.

« si tu veux…on peut recommencer. »

La scène éclata en mille morceau, avec le son d’un cristal qui se brise, des morceaux d'image tombèrent dans un vide immense, comme un décord de théatre.
Bleue glissa, tomba. Se raccrocha enfin, à rouge, qui semblait voler.
Peu à peu la nouvelle scène apparue, d’abord lointaine, puis de plus en plus proche. Il aurait été inexacte de dire qu’il descendait vers le sol…disons que….le sol montait vers eux.

Il neigeait. Le silence était absolu…peut être un léger bruissement…qui semblait provenir des nuage immaculé. Au milieux de ce décord…

Elle. Cheveux bleue, relevé, calme, adossé à un arbre, les yeux à demie fermé.
Lui, souriant, Cheveux rouge volant, dans un vent inexistant, crée par ses pas élastique.
L’échange fut court.

-Bonjours.

Un craquement, une branche qui tombe. Elle se retourne. Revient à l’homme en rouge.

-bonjours oui.

Son ton est sec, agressif.

-J’aime beaucoup cet endroit. Vous savez que…

-Moi pas.

Elle avait coupé ça phrase fermement, l’homme avait rie. Avait continué, à essayer de lui parlé. A essayé, d’attirer son attention, à savoir qui elle était…elle s'agaçait, nerveuse tendu. Visiblement, l'homme la perturbait dans sa réflexion. Jusqu'à un mot, une phrase. un instant, ou brusquement, toute son atention se retrouva fixer sur l'étranger.

En arrière plan, il y’avait elle…trempé, figé, dans une expression de stupeur. Et lui, qui la relâchait doucement, un sourire assuré sur les lèvres.

-Alors ?tu l’as retrouvé ?

-non attend je…

Bleue ce figeat, et d’un un seul souffle lacha ce dernier mot.

-Oui !

Une ombre tomba silencieusement dans des arbres enneiger, et partit rapidement, bleue suivie l’ombre, bondit, courant, courant, comme si ça vie en dépendait, sa raison, son monde son univers…a vrai dire…tous ça en dépendait.

Avec un regard triste, je la vie s’en aller, partir, courir après cette ombre qu’elle avait perdu, pour savoir, pour voir, pour que son univers, son monde, sa raison…pour que tous ça ne ce brise plus comme un milier de verre en cristal.